La Maison dans l'ombre

Car, dans quelques années, avec l'envahissement successif des goûts et des mœurs, ceux qui viendront ici pour y chercher la Corse ne la trouveront plus.
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jeudi 28 mars

Contenu

DVD - Noir

La Maison dans l'ombre

Psychologique - Assassinat MAJ dimanche 27 mai 2012

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 10 €

Nicholas Ray
On Dangerous Ground - 1951
Paris : Montparnasse, janvier 2004
1 DVD VOST Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "RKO", 24

Actualités

  • 11/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus (II)
    Pour la troisième semaine, un focus est jeté sur le réalisateur Bo Widerberg, connu pour ses films à dimension sociétale, et qui a adapté fort joliment avec Un flic sur le toit (1976), l'un des "Romans du crime" de Sjöwall et Wahlöö. Mais ici, seulement trois films sont présentés pour l'occasion, et hormis le troisième, décrit un peu plus bas, les deux autres ne sont que très peu k-libres dans l'âme. Cela n'empêche évidemment pas une pointe de curiosité cinématographique ! Toujours à la pointe de la lutte pour la défense des films de série B. en pellicule 35 mm amenés à disparaître devant le tout numérique, le cinéclub propose une programmation (certes habituelle) de films de mauvais genres, essentiellement noirs mais parfois fantastiques, de réalisateurs qui ne le sont pas moins (fantastiques, pas noirs !) comme Richard Fleischer, Tay Garnett, Jacques Tourneur, Robert Siodmak, Nicholas Ray... À revoir sans aucun doute !

    Exclusivité : trois films de Bo Widerberg
    "Trois films parmi les meilleurs du grand réalisateur suédois Bo Widerberg : - Le Péché suédois (1963) : Suède, années 1950. Britt Larsson, jeune ouvrière en usine, fait la connaissance de Björn, d'origine bourgeoise, cultivé mais compliqué, qui disparaît aussitôt. Elle rencontre ensuite Robban, jeune guitariste et chanteur.
    - Elvira Madigan (1967) : 1889. Un lieutenant de l'armée suédoise d'origine noble, le comte Sixten Sparre, déserte pour s'enfuir avec une célèbre danseuse de corde, la belle Elvira Madigan. Un amour fou les enflamme et chacun abandonne ses devoirs.
    - Adalen 31 (1969) : 1931. À Adalen, au nord de la Suède, la grève a débuté depuis quatre-vingt-treize jours. Kjell Andersson, fils d'un docker, s'éprend d'Anna, la fille d'un directeur d'usine. La revendication se durcit quand les patrons font appel à des Jaunes, des ouvriers d'autres provinces, pour faire le travail des grévistes."

    Mercredi 12 février :
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures & 16 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (18 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Jeudi 13 février :
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Vendredi 14 février :
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures & 16 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (18 heures & 20 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (22 heures).
    Samedi 15 février :
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Dimanche 16 février :
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (14 heures & 16 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (18 heures & 20 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (22 heures).
    Lundi 17 février :
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures & 16 heures).
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (18 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
    Mardi 18 février :
    Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
    Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
    Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).

    Festival : grands réalisateurs oubliés
    Lorsqu'on évoque l'importance du patrimoine cinématographique américain, ce sont inévitablement les noms d'une dizaine de grands cinéastes qui viennent à l'esprit. Pourtant, sans vouloir diminuer leur talent de créateurs justement honorés, il faut reconnaître que les réalisateurs-maisons des grands studios, ceux des petites productions indépendantes et même les metteurs en scène de série B, ont participé à l'enrichissement de ce patrimoine. Ces artisans, dont le nom est bien souvent ignoré du grand public, ont réalisé des œuvres, certaines encore reconnues et d'autres maintenant oubliées, qui restent des maillons notables de l'histoire du cinéma. Ce petit programme est construit pour montrer qu'à côté des grands noms, des titres connus, il y a nombre de films passionnants. Mais aussi parce que ce n'est que pour peu de temps que nous pouvons encore montrer ces films, tous sur pellicule 35 mm, car il y a de grandes probabilités qu'avec l'avènement du numérique, certains deviennent invisibles pour longtemps dans les salles de cinéma.

    Mercredi 12 février :
    La Ville abandonnée (Yellow Sky), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 13 février :
    La Maison des 7 péchés (Seven Sinners), de Tay Garnett (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 14 février :
    The Mortal Storm (The Mortal Storm), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 15 février :
    La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 16 février :
    La Double énigme (The Dark Mirror), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 17 février :
    L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 18 février :
    Angoisse (Experiment Perilous), de Jacques Tourneur (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Coffret Richard Fleischer |Maj Sjöwall |Per Wahlöö |William A. Wellman |Nicholas Ray |Jacques Tourneur |Richard Fleischer

  • 26/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien - acte II
  • 11/08 Télévision: Cycle "Film noir" au Cinéma de minuit
  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B

Flic aveugle

Jim Wilson (Robert Ryan), est un flic amer, désabusé et violent qui après onze ans de carrière dans la police vit en ours solitaire parce que lorsque l'on fait ce métier, on ne peut rien partager de beau. Sauf qu'à ce jeu, on se fait haïr de tous, et l'on prend le risque d'être à son tour broyé par la machine judiciaire. Heureusement pour lui, le crime d'une jeune fille a été commis à l'extérieur de la ville, dans les montagnes. Dépêché pour aider le shérif local, il entame une course-poursuite avec un meurtrier aux abois, poussé aux dernières extrémités par l'idée de revanche d'Américains armés de fusils, qui ne rêvent que d'une chose : faire justice eux-mêmes. Les empreintes du meurtrier dans la neige mènent à une maison isolée baignée dans l'obscurité. À l'intérieur, la ravissante Mary (Ida Lupino), sœur aveugle du meurtrier. Pour Jim Wilson, c'est l'heure de la révélation (qui tarde un peu à se faire, mais le film ne laisse là-dessus que très peu de suspense) : la solitude a une fin. Mais, Jim Wilson a une mission : sauver le meurtrier des hordes à ses trousses et l'amener au tribunal.

Nicholas Ray brasse de nombreux thème dans ce film noir sentimental qui débute avec un héros solitaire emblématique à la recherche de la justice à tout prix, qui va trouver la rédemption non sans avoir été soumis à la torture mythologique : comment obtenir l'amour d'une femme dont on pourchasse le frère ? S'ajoute à cela une approche sensible et extraordinaire de la cécité de Mary, avec un jeu de réalisation qui atteint des sommets dès le début de la rencontre des deux acteurs. La caméra se veut subjective à travers les yeux d'Ida Lupino qui avance à la suite de Robert Ryan dans la maison. Une idée plus qu'intéressante et loin d'être anodine lorsque l'on sait que Nicholas Ray fera partie des réalisateurs borgnes d'Hollywood (John Ford, Fritz Lang, Raoul Walsh et André de Toth). L'interprétation d'Ida Lupino (alors imposée à Nicholas Ray) est éblouissante. Ses rapports avec son frère complexes. Le film surfe du noir au sentimental avec très peu de suspense mais des instants dramatiques féroces avec une peinture sociale douce amer, et un combat psychologique de tous les instants entre tous les personnages. Du grand art pour un réalisateur qui n'a que deux ans d'expérience derrière lui...

La Maison dans l'ombre : 82 min. avec Robert Ryan, Ward Bond, Ida Lupino...
Bonus. Présentation de Serge Bromberg.

Citation

À force de voir des assassins, des alcoolos et des prostituées de la pire engeance, on croit que tout le monde est ainsi. Tant qu'on ne voit que ça, on se sent bien seul.

Rédacteur: Julien Védrenne lundi 02 février 2009
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