Bonne nuit, mon amour

Voilà ! Là, vous êtes terrifiés. À mon signal, vous êtes terrifiés. C'est le signal. Alors vous ne bougez plus.
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vendredi 29 mars

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Roman - Thriller

Bonne nuit, mon amour

Psychologique - Vengeance MAJ dimanche 09 janvier 2011

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,9 €

Inger Frimansson
God natt min älskade - 1998
Traduit du suédois par Carine Bruy
Paris : First, septembre 2010
392 p. ; 24 x 15 cm
ISBN 978-2-7540-1904-0
Coll. "Thriller"

Actualités

  • 01/02 Prix littéraire: Sélection de février pour le Prix des lecteurs du Livre de Poche
    Ce mois-ci, les lecteurs devront départager ces deux romans policiers :
    - Bonne nuit, mon amour d'Inger Frimansson
    - Sauver sa peau, de Lisa Gardner
    Histoire de tempérer un peu cette bien peu francophone sélection - et surtout de rendre hommage au talent de Jean-Claude Lalumière, chroniqueur ET auteur - signalons que son roman Le Front russe figure parmi les quatre proposés aux suffrages dans la catégorie "littérature".
    Même si pas noir ni polar, il mérite un détour k-libré - croyez-en sur parole notre collaborateur Gilles Marchand qui écrit ici tout le bien qu'il pense de l'ouvrage...
    Liens : Sauver sa peau |Lisa Gardner

Histoire de faux semblants

Ne vous trompez pas. Malgré un titre qui fleure bon la collection Harlequin, Bonne nuit, mon amour est bien un roman noir. Pas vraiment un thriller comme peut le laisser supposer le nom de l'éditeur, mais plutôt un roman en trois actes, axé sur le psychologique. Justine Dalvik, est l'héritière de Dalvik, empire de la confiserie suédoise. Dans le premier acte, on fait connaissance du personnage. En alternant présent et passé, l'auteur instaure chez le lecteur un sentiment d'empathie vis-à-vis de Justine. On découvre que cette femme de quarante-cinq ans, d'apparence posée, a traversé son enfance dans la peau d'une souffre-douleur. Orpheline de mère à l'âge de trois ans, elle est cocoonée par son père. Lorsque celui-ci s'absente, de façon très régulière pour raisons professionnelles, Flora, sa belle-mère la maltraite en l'insultant ou en la plongeant dans une grande cuve d'eau pour lui "laver" son entêtement. Les sévices infligés par ses camarades d'école, Berit et Jill, ne sont guère plus réjouissants. Aujourd'hui, Flora est dans un état végétatif dans une maison de retraite, et Berit vit une passe difficile entre ses problèmes conjugaux et professionnels. On se demande où l'auteur veut aller et ce qu'il va bien pouvoir se passer. Ce qu'on découvre dans les deuxième et troisième parties. Bonne nuit, mon amour est un roman tout en longueur. Preuve en est la première partie, présentation de l'existant et des personnages, qui en monopolise les deux tiers. La structure construite par Inger Frimansson peut se montrer déroutante. L'auteur ayant choisi de nous raconter une histoire, sans réelle intrigue, un peu comme si elle nous dressait la biographie de l'héroïne. On ne s'ennuie pas, mais on ne s'enflamme pas non plus. Une lecture agréable pour un roman qui a été récompensé par le prix du meilleur roman noir suédois. Un prix qui peut laisser sceptique si l'on considère que ce livre se situe dans la moyenne.

Citation

Elle emmenait parfois Justine à la cave pour lui donner une leçon : elle l'installait dans la cuve et allumait le feu. Jamais assez chaud pour la brûler, jamais à ce point.

Rédacteur: Fabien Hérisson jeudi 06 janvier 2011
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