Seul à savoir

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samedi 20 avril

Contenu

Roman - Thriller

Seul à savoir

Road Movie - Disparition MAJ mercredi 15 septembre 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,9 €

Patrick Bauwen
Paris : Albin Michel, septembre 2010
300 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-226-21509-3
Coll. "Thrillers"

Actualités

  • 03/02 Édition: Parutions de la semaine - 3 février
  • 22/11 Radio: Retour sur Seul à savoir, de Patrick Bauwen
  • 05/11 Blog: Bob Garcia a lu... Seul à savoir, de P. Bauwen
    La dernière chronique de Bob Garcia, en date du jeudi 4 novembre, est à lire sur le blog qu'il anime sur le site de TSF Jazz. Il y défend le dernier roman de Patrick Bauwen, Seul à savoir. Après en avoir brièvement esquissé l'intrigue en reprenant la présentation qu'en fait l'éditeur, il détaille ce qui lui a tant plu. Notamment le style et l'art du mot juste qui caractérisent l'écriture, laquelle ne doit surtout pas être jugée sommaire sauf à lire trop superficiellement le texte - quelques citations bien choisies viennent appuyer ses louanges. Ainsi que la construction de l'intrigue, et la façon dont sont campés des personnages attachants et pittoresques. Procédant lui aussi par phrases simples et directes, Bob Garcia sait, comme toujours, attirer les lecteurs vers le livre dont il parle. D'ailleurs, sa toute première remarque concerne "l'art du page-turner" dont fait preuve Patrick Bauwen : avant même de découvrir ses principaux traits vous savez déjà que le roman vous tiendra aux tripes depuis le début jusqu'à la fin sans vous laisser le temps d'avoir envie d'interrompre votre lecture...
    Outre ces qualités littéraires, Bob Garcia, en fervent jazzman, a apprécié le petit courant jazz qui traverse le roman :
    "Le père de l’héroïne est un pianiste de jazz qui a abandonné son métier pour des problèmes de mains. Comme il ne peut se passer du milieu musical, il sonorise les groupes qui se produisent dans le mythique club de la capitale : Le Duc des Lombards !" Il en profite pour insérer un lien vers une autre émission de TSF Jazz liée à ce lieu "mythique", "Les lundis du Duc", qu'à notre tour nous insérons...
    Liens : Patrick Bauwen |Bob Garcia

Homérique épopée

Marion March était jusqu'à présent une femme comblée, folle amoureuse de Nathan Chess, chirurgien ambitieux, spécialisé dans les opérations de la main. Alors qu'ils passent une soirée romantique, Nathan s'absente et disparaît. Quinze ans plus tard, devenue journaliste, Marion est demandée en amie sur Facebook par quelqu'un qui se fait appeler Le Troyen. Pour Marion, c'est le début du cauchemar. Il lui fait parvenir une photo puis une vidéo de Nathan. Prisonnier et blessé, mais toujours en vie, il lui demande de l'aider. Le Troyen va alors imposer à Marion un jeu dont il tient les rênes. Ce jeu, "Sauvons des vies", va entraîner la jeune journaliste sur les routes américaines, à la recherche de celui qui fût l'homme de sa vie.
Seul à savoir est un roadmovie techno-romantique avec Facebook en toile de fond. Amateurs de grandes envolées lyriques, de belles tournures de phrases et autres effets de style, circulez, y a rien à voir. Patrick Bauwen, tel un footballeur marseillais, va droit au but, le plus simplement du monde. Les chapitres s'enchaînent à un rythme effréné. Le lecteur est embarqué à bord d'un TGV. Cela va vite, très vite. Parfois un peu trop, au détriment de la crédibilité de l'intrigue. Marion, personnage lambda comme vous et moi, bien que plongée dans une aventure qui la dépasse, réussit à faire des recoupements, des déductions, que même le FBI et la Mafia sont incapables de faire. Si l'on occulte ce détail, et le fait qu'on aurait aimé que le roman soit un peu plus long, il en reste qu'avec Seul à savoir, Patrick Bauwen fait ce qu'il sait bien faire : du Patrick Bauwen. Le lecteur est captivé de la première à la dernière page, et malgré quelques scènes qui peinent en crédibilité, l'auteur fait pleinement travailler notre imaginaire. Seuls les inconditionnels d'Ulysse et de la mythologie grecque réussiront à mettre un nom sur Le Troyen avant le dénouement final.

Nominations :
Prix Cinécinéma Frisson 2011

Citation

Ce qui compte, ce n'est pas le temps qu'il vous reste à vivre, avait dit Nathan. C'est ce que vous en faites.

Rédacteur: Fabien Hérisson mardi 14 septembre 2010
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