Divine providence

Mon chou, je suis bien pire qu'une putain de grippe. Je te file d'abord quelques courbatures après molestage en règle, ensuite tu te chies dessus tellement t'as peur, pour finir je te cloue définitivement au lit. Personne n'a encore trouvé de vaccin, ricana le Fugu.
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vendredi 19 avril

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Roman - Insolite

Divine providence

Énigme MAJ vendredi 02 janvier 2009

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 8,5 €

Donald Westlake
God Save the Mark - 1967
Traduit de l'anglais (États-Unis) par France-Marie Watkins, revu et complété par Patricia Christian
Paris : Rivages, mai 2008
294 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-1836-0
Coll. "Noir", 694

Chronique

Fred Fitch est un aimant à arnaqueur. C'est vers lui qu'on se dirige inconsciemment quand on veut soutirer quelques dollars au nom d'une injuste cause. Aussi, quand on lui annonce qu'il vient d'hériter de son oncle Matt, il prend le temps de cogiter puis de prévenir celui qui, avec le temps, est devenu son ami, Reilly, de la Brigade de l'arnaque. Sauf que, étrangement, cette fois-ci ce n'en est pas une ! Seulement, cette fortune héritée de l'oncle Matt provient d'une arnaque de haut vol, et Fitch va souffrir pour ne pas perdre son dû. Les meurtres et les disparitions s'enquillent à une vitesse monstre. La parano monte plus vite que les œufs en neige. Les nœuds s'emmêlent entre eux et les émotions se multiplient dans le petit cœur trop tendre de Fitch. Un seul moyen pour s'en sortir : apprendre à ne plus être crédule.
Fitch enfile alors sa tenue d'enquêteur et de justicier solitaire pour sortir d'une situation si inextricable que seul Donald Westlake pouvait l'imaginer dans sa caboche en 1967. Les sketches ne sont pas gros, ils sont énormes. Guère le temps de souffler dans ce roman edgarisé, insolite au possible, où les témoins préfèrent s'auto-administrer des somnifères plutôt que d'avoir à répondre aux questions de Fred Fitch. Si certains préfèrent trouver la vérité dans le marc de café, Fitch la trouvera dans la mare la plus polluée de tous les États-Unis. La suite sera immorale, accouchant d'une fin bien ficelée. Évidemment !


On en parle : La Tête en noir n°134

Citation

Comme disait Barnum, toutes les minutes il naît une poire, et deux arnaqueurs pour la cueillir.

Rédacteur: Julien Védrenne mardi 21 octobre 2008
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