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Ming installa son campement, alluma un feu et retira ses bottes, puis brossa ce qui ressemblait à des milliers de moucherons écrasés accrochés à ses chaussettes. Une odeur de pourriture flottait dans l'air. L'homme que Ming avait tué se nommait Judah Ambrose, un ancien recruteur de main d'œuvre pour la Central Pacific qui portait sur la hanche un colt Pocket à cinq coups avec des chambres cylindriques forées spécialement pour accueillir des cartouches au lieu de l'habituelle combinaison d'une amorce et d'une balle.
Tom Lin - Les Mille crimes de Ming Tsu
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vendredi 29 mars

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Claude Mesplède et les salons

Claude Mesplède et les salons L'édito de Claude Mesplède dans le numéro 145 de La Tête en noir nous avait paru étrange. Le début ressemblait à une diatribe concernant le nombre sans cesse croissant des salons dédiés à la littérature policière, mais s'achevait de manière surprenante avec des louanges versées à celles et ceux qui donnent de leur temps et de leurs capacités à toutes ces manifestations. Une petite précision s'imposait donc. Voici ce qu'ajoute Claude Mesplède :

Je ne pense pas qu'il y a trop de salons polar car leur nombre et leur situation géographique permettent de contacter un large éventail de lecteurs.
Si tu as compris autre chose c'est que je me suis mal exprimé. Je vais essayer de décomposer mon entame. Si je dis, "il n'y a plus de saison", c'est parce qu'il y a une trentaine d'années, les quelques salons existants se déroulaient en automne pour la plupart. Par exemple, le premier, Reims, qui eut huit éditions de 1979 à 1986, la première en mai, les suivantes durant le week-end de la Toussaint. Le salon de Grenoble qui reprit le flambeau, se déroula en automne, tout comme Lamballe et Vienne, et aussi Le Mans où se déroula durant plus de vingt ans l'assemblée générale de 813 durant le mois d'octobre.
Aujourd'hui, on trouve des salons au printemps (Bon Encontre, Lyon quais du polar, etc.) en été (Frontignan, Bastide de Sérou, Concarneau, etc.), en automne (Villeneuve lez Avignon, Toulouse, Cognac, Lamballe, Vienne, etc.). C'est ce développement que je souhaitais souligner et si j'évoque l'ambiance de ces salons, c'est qu'elle est bien différente des salons généralistes au sein desquels l'auteur de polar ne retrouve pas toujours cette ambiance conviviale qui est le propre des salons polar. Ceci dit, le salon de Sablet qui invite cent vingt auteurs, tous genres confondus, et où j'étais ce dernier week-end (17 et 18 juillet) génère une ambiance fort sympathique.
Ainsi mon propos n'était pas de critiquer le nombre de salons car dans notre combat en faveur de la lecture et contre l'illettrisme, nous n'aurons jamais trop de contact avec lecteurs et non-lecteurs. D'autant que, vu le nombre excessif de romans polar (là oui je trouve qu'il en sort un peu trop), ces salons peuvent permettre à des auteurs moins connus que d'autres, de pouvoir rencontrer du public et de diffuser un certain nombre d'exemplaires de leur roman, ce qui n'aurait peut-être pas été le cas en dehors des salons.
Amitiés
Claude
Liens : Claude Mesplède | La Tête en noir n° 145 | Le Chien jaune 2010 | Toulouse, polars du Sud 2009 | Polar'Encontre 2010 | Quais du Polar 2010 | FIRN 2010 | Foire au polar 2009 | Festival du polar de Villeneuve lez Avignon 2009 | Noir sur la ville 2009 | Sang d'encre 2009
Par La Rédaction



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