Dépêche | Bal des flingues sur Polar noir

Il dévissait les plaques minéralogiques et balançait les épaves dans des puits de mine remplis d'eau, un peu partout dans le Norrbotten. Ensuit, ses acolytes volaient des berlines de luxe du même modèle, auxquelles ils vissaient les vieilles plaques d'immatriculation, et ils se faisaient passer pour les champions de la réparation d'épaves.
Åsa Larsson - Les Crimes de nos pères
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 19 avril

Contenu

site Internet

MAJ vendredi 19 avril

Bal des flingues sur Polar noir
23/07/2012

Bal des flingues sur Polar noir
Dans un dossier récent fouillé et illustré, Étienne Borgers s'intéresse de très près aux armes de poing dans la littérature policière. Il se met à la fois du côté de l'auteur et du lecteur. S'il est difficile pour le commun des mortels de faire la différence entre un pistolet et un revolver (et que dire de la victime qui se préoccupe seulement de son sort mais qui par moment se retrouve à terre avec des impacts de .357 aux origines douteuses), il en est fantaisistement de même pour les auteurs (du méfait). C'était déjà le cas avec l'intronisation d'Internet, c'est malheureusement toujours le cas. Amis écrivains en recherche de flinguage de personnages, aficionados du Magnifique de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo et Jacqueline Bisset (vous n'avez pas vu ce film aux dialogues jouissifs de Francis Veber ? Vous ne connaissez pas le véritable Bob Saint-Clar ? Vous n'avez jamais été amoureux de votre voisine de palier ou d'immeuble mitoyen ? Vous n'avez jamais eu envie de tuer votre plombier ?), ce dossier est fait pour vous. Comme le dit Étienne Borgers, "le polar est un monde qui nage dans le réalisme, alors pourquoi cette légèreté des auteurs qui ne se donnent pas la peine de se renseigner ?" Nous rajouterons que c'est d'autant plus surprenant que depuis le néo-polar, des auteurs tels Jean-Patrick Manchette et Frédéric H. Fajardie, rejoints en cela par Jean-Hugues Oppel, ont parfaitement intégré l'arme sous toutes ses factures dans la fiction française. Entre bourdes multiples et multiples bourdes, Étienne Borgers met plus particulièrement le roman récent de Larry Beinhart, Le Bibliothécaire au déshonneur. Mais comme il est dit dans cette très longue page illustrée d'armes, de munitions et surtout explicative, place à la poudre !


Liens : Jean-Patrick Manchette | Frédéric H. Fajardie | Jean-Hugues Oppel

Par Julien Védrenne

Pied de page