Dépêche | Christine Laferrière porte le chapeau des miles

L'un des journalistes écrivait qu'il n'y avait pas de coupables dans cette affaire. Il n'y avait que des victimes. C'est vrai, pensa Charlie. Dans cette histoire-ci, il n'y a que des victimes.
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MAJ mercredi 24 avril

Christine Laferrière porte le chapeau des miles
11/04/2012

Christine Laferrière porte le chapeau des miles
Michel Amelin dans sa chronique du Chapeau de M. Briggs écrivait : "À noter aussi que la traductrice aurait pu convertir les mesures anglaises (miles, yards, livres, onces et autres pieds) pour plus de lisibilité."
Christine Laferrière, traductrice du roman, si elle a apprécié le juste traitement qui avait été accordé à l'ouvrage de Kate Colquhoun nous a précisé : "je n'ai pas converti les pieds, ni les miles car la romancière n'ayant utilisé à dessein, dans tout le texte, que des termes d'époque extraits des nombreux documents consultés (elle a glissé des phrases d'archives ailleurs que dans les citations, comme le prouvent les notes), il était logique que je fasse pareil : si les documents en question avaient été écrits en français et en France en 1864, ils auraient respecté les mesures anglaises et mentionné des pieds au lieu de mètres ! D'ailleurs, tous les termes français utilisés dans la traduction française sont antérieurs à 1870, j'ai vérifié - sauf quand l'auteur évoque une date ultérieure, bien entendu."
Comme vous pouvez en juger, cette explication vaut son pesant d'once...


Liens : Le Chapeau de M. Briggs : récit sensationnel du premier meurtre commis à bord d'un train anglais | Christine Laferrière | Kate Colquhoun

Par Julien Védrenne

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