k-libre - auteur - Aline Weill

Depuis trente ans, les mentalités avaient changé. La justice n'était plus perçue comme étant rendue au service de la république, mais comme une instance d'arbitrage des conflits entre individus, ou entre individus et collectivités. Son rôle n'était plus de protéger la société en rappelant ce qu'est un comportement adéquat, mais de dédommager économiquement et symboliquement les victimes en punissant les coupables. L'essentiel était l'accord de gré à gré, la puissance publique ne gardant pour seule fonction que l'aspect sécuritaire.
André Blanc - Violence d'État
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 25 avril

Contenu

Aline Weill

MAJ mardi 16 juillet 2013
© D. R.

Biographie Aline Weill


Naissance à Paris le 05 mai 1960.
Une enfance sage et bourgeoise semblait prédisposer la suspecte à l'enseignement, voire à abdiquer toute vie professionnelle pour épouser un cadre brillant qui lui aurait donné beaucoup d'enfants, mais heureusement, le destin en a décidé autrement.
Un goût précoce pour le théâtre la mène à rater de peu l'entrée au Conservatoire (à une voix près, celle d'Antoine Vitez...) et, après quelques années d'études d'allemand et d'espagnol à la Sorbonne, des rencontres providentielles avec diverses œuvres et des traducteurs confirmés la font tomber dans la traduction comme dans une potion magique. Le mal s'enracine et, vingt-sept ans plus tard, il reste inextirpable.
Côté polars, ses premières lectures sont on ne peut plus classiques : elle découvre Maurice Leblanc à douze ans, Georges Simenon un peu plus tard, puis Agatha Christie et les romancières anglaises contemporaines (elle traduira quatre romans de Ruth Rendell ).
Ses goûts la conduiront toujours à faire le grand écart entre des traductions très ecclectiques, qui oscillent aujourd'hui, avec une régularité d'horloge, entre les romans classiques, les textes psychanalytiques et les polars : avec le temps, fort heureusement, elle a découvert les romans policiers américains, mais elle garde un certain goût pour les polars d'ambiance et psychologiques (elle a une sainte horreur des hécatombes et des meurtres en série). Un de ses auteurs préférés est Lawrence Block , dont elle a traduit en 2009 un petit bijou inédit des années 1960, Heureux au jeu.
Pour en savoir plus sur la suspecte et ses traductions hors polar, voir l'entretien suivant avec Marion Guillouzouic et Laura Chantoin.


Bibliographie*

Traducteur :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page