k-libre - auteur - William A. Wellman

Vous avez sous vos ordres un jeune officier, qui vient d'entrer dans le renseignement, mais qui a fait de solides études et qui s'est distingué au combat. Il est un peu trop doué pour qu'on l'emploi simplement à mener une compagnie dans une tranchée.
Ben Pastor - Lumen
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vendredi 29 mars

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William A. Wellman

MAJ mardi 17 septembre 2013
© D. R.

Biographie William A. Wellman


Naissance à Brookline le 01 mars 1896.
Mort à Los Angeles le 09 décembre 1975.
Avec des origines anglaise, galloise, écossaise et irlandaise, William A. Wellman est un Anglo-Saxon pure souche. Il faut y ajouter une descendance directe avec Francis Lewis, l'un des signataires de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis. Mais tout cela ne l'empêche pas de se faire exclure de la Newton High School lorsqu'il fait exploser une boule puante à la tête du principal. Ironiquement, sa mère, d'origine irlandaise et officier de probation, est dans le même temps chargée par le Congrès d'établir un rapport sur la délinquance juvénile.
William A. Wellman travaille alors dans la vente, puis dans un dépôt de bois avant de devenir joueur de hockey sur glace professionnel, et de croiser Douglas Fairbanks qui lui assure qu'il a une gueule d'acteur.
Pendant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans un corps d'ambulanciers en qualité de chauffeur. De passage à Paris, il rejoint la Légion étrangère, et devient pilote de chasse dans l'escadrille Lafayette où on le surnomme "Wild Bill" ("Bill le Sauvage"). Il reçoit la Croix de Guerre. Il est stationné à Lunéville. On lui accorde à son tableau de chasse trois victoires certaines et deux autres hypothétiques, mais il est abattu le 21 mars 1918 par une batterie allemande anti-aérienne.
Ayant survécu avec une boiterie qui lui durera la vie entière (et qui lui servira lorsqu'il s'agira de séduire de jolies femmes), celui qui est devenu maréchal des logis est libéré par la Légion étrangère et peut retourner aux États-Unis. Il publie Go Get'Em, un ouvrage sur l'école française de pilotage et sur son expérience du front. Il rejoint l'US Army Air Service et, sur la base de San Diego, apprend aux jeunes pilotes les tactiques de combat.
Il passe ses week-ends à Hollywood en compagnie d'un Douglas Fairbanks subjugué par cet aventurier qui arrive à bord de son avion et atterrit sur un terrain de polo à Bel Air. Il lui permet alors d'obtenir un rôle dans The Knickerbocker Buckaroo (1919), puis de jouer un officier, la même année, dans Evangeline, mais il est viré pour avoir frappé l'actrice principale, Miriam Cooper, la femme du réalisateur Raoul Walsh. Cela ne le dérange pas car de son point de vue être un acteur est un obstacle à sa masculinité, et il n'aime pas ça. Il se tourne alors derrière la caméra. Il est tout d'abord garçon de courses, puis assistant-monteur, assistant-accessoiriste, accessoiriste, réalisateur adjoint, second réalisateur puis finalement réalisateur.
Assistant-réalisateur au côté de Bernie Durning, il apprend une règle simple et qu'il ne doit pas contourner : ne pas fraterniser avec celles qui seront les femmes fatales à l'écran. Bien entendu, William A. Wellman, s'empresse de transgresser cette règle, ce qui n'empêchera pas une grande amitié entre les deux hommes. Il débute la réalisation en 1920 pour la Fox avec The Twins of Suffering Creek. Non crédité, il doit attendre 1923 et The Man Who Won et Second Hand Love, qui paraissent le même jour, pour voir son nom au générique. Enrôlé par la Paramount en 1927 après une douzaine de films à petit budget, il dirige un film de guerre aérien pendant la Première Guerre mondiale avant de réaliser des comédies et des films de gangsters dont L'Ennemi public avec James Cagney. Connu pour son dédain des acteurs, en général, et des actrices, en particulier, William A. Wellman n'attirait pas leur sympathie, aimant tirer le meilleur d'eux-mêmes en un minimum de temps.
Au cours d'une carrière riche de quatre-vingts films réalisés entre 1919 et 1958, il a reçu un Academy Award (l'ancêtre des Oscar) pour le scénario d'Une étoile est née (1937), et a été nommé dans la catégorie "Meilleur réalisateur" à trois reprises. Récompensé d'un Lifetime Achievement Award, il a également son étoile au Hollywood Walk of Flame (6125 Hollywood Boulevard).
Marié quatre fois à Helene Chadwick, Margery Chapin, Marjorie Crawford et finalement à Dorothy Coonan avec qui il aura eu sept enfants, William A. Wellman meurt en 1975 d'une leucémie. Incinéré, ses cendres ont été dispersées en mer.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 01/04 Cinéma: Polars en 35 mm
    L'Action Christine* célèbre encore et toujours les films qui lui sont chers et les valeurs qui lui tiennent à cœur. C'est peut-être encore plus le cas dans une semaine à la double thématique particulièrement personnelle. Outre le film noir, qui a fait l'objet de nombre de festivals, il y a ces nouvelles copies qui permettent de voir en un nouveau master 35 mm des films incontournables comme La Nuit du chasseur, de John Huston avec Robert Mitchum en pasteur un tantinet dérangé. John Huston, il en est beaucoup question cette semaine. Tout comme Vincente Minnelli (mais pour des comédies). Enfin, Michael Curtiz, William A. Wellman ou Roger Corman naviguent sur les eaux des mauvais genres de série B. Et ce n'est pas pour nous déplaire.

    Festival 1 : le polar
    "Le polar est un genre majeur qui ne se démode pas. Même si dans le cinéma d'aujourd'hui, il y a une tendance à fabriquer des films bourrés d'énormes effets pyrotechniques ou autres (facilement réalisés par informatique) dans lesquels les acteurs agissent comme des robots humanoïdes. Pourtant, des histoires d'hommes ou de femmes poussés à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour créer des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, et par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car beaucoup de réalisateurs ne faisaient pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration."

    Mercredi 2 avril :
    The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Jeudi 3 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 4 avril :
    Key Largo (Key Largo), de John Huston (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 5 avril :
    Le Port de la drogue (Pickup on South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 6 avril :
    Quand la ville dort (The Asphalt Jungle), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 7 avril :
    Mitraillette Kelly (Machine Gun Kelly), de Roger Corman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 8 avril :
    L'Ennemi public (The Public Ennemy), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    Festival 2 : plaisirs de cinéma
    L'évolution de la technique cinématographique nous a obligés à nous équiper pour la projection numérique. Chaque année ressortent en version numérique quelques classiques du patrimoine, mais des milliers de titres risquent d'attendre longtemps avant d'être à nouveau sur les écrans, s'ils le sont un jour. C'est pourquoi nous avons voulu garder la possibilité de projeter des copies 35 mm afin de pouvoir montrer des films rares et originaux comme la plupart de ceux qui figurent dans ce programme.

    Mercredi 2 avril :
    Mandalay (Mandalay), de Michael Curtiz (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 3 avril :
    La Femme modèle (Designing Woman), de Vincente Minnelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 4 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Goulding (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 5 avril :
    L'Arrangement (The Arrangement), de Elia Kazan (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 6 avril :
    Reflets dans un œil d'or (Reflections in a Golden Eye), de John Huston (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 7 avril :
    Qu'est-ce que maman comprend à l'amour (The Reluctant Debutant), de Vincente Minnelli (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 8 avril :
    La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter), de Charles Laughton (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Ennemi public |Samuel Fuller |Michael Curtiz |Roger Corman

  • 11/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus (II)
  • 04/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus
  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 01/01 Cinéma: La Passion et ses travers
  • 26/12 Cinéma: Loretta Young et Natalie Wood
  • 05/11 Cinéma: Marlene Dietrich et Michael Curtiz
  • 11/09 Cinéma: Film noir et Ernst Lubitsch
  • 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
  • 27/03 Cinéma: Le retour des "Bad Guys"
  • 19/03 Cinéma: Les mauvais garçons
  • 31/01 Cinéma: 2e semaine de la quinzaine des réalisateurs et films oubliés à l'Action Christine
  • 16/01 Cinéma: La Ville abandonnée acte II à L'Action Christine
  • 11/01 Cinéma: La Ville abandonnée à L'Action Christine
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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