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John Creasy

MAJ mercredi 17 juillet 2013
© D. R.

Biographie John Creasy


Naissance à Southfields le 17 septembre 1908.
Mort à Salisbury le 09 juin 1973.
Issu d'une famille de la classe ouvrière du Surrey, John Creasy est le septième d'une fratrie de neuf enfants. Fils de Ruth et Joseph Creasy, un pauvre fabriquant de charrettes, il suit sa scolarité à Londres à la Fulham Elementary School puis à la Sloane School.
Entre 1923 et 1935, il effectue plusieurs petits boulots aussi bien pour l'église que pour l'industrie ou la vente alors qu'il essaie de s'établir comme écrivain. S'il essuie plusieurs refus de publication, il finit par trouver un éditeur en 1930 pour son premier roman.
En janvier 1932, avec Seven Times Seven, il fait paraitre son premier roman policier chez Melrose, qui relate les péripéties d'un gang criminel. En 1935, il se consacre pleinement à son métier d'écrivain et, en 1937, il peut s'enorgueillir d'avoir publié vingt-neuf romans. Auteur très prolifique à l'écriture rapide, il suggère un jour qu'il peut être enfermé dans une boite en verre et y écrire un livre sans que cela ne le dérange.
En 1938, il crée The Toff (littéralement L'Aristo), un personnage récurrent du nom de Richard Rollison, un aristocrate détective amateur, qui va hanter cinquante-neuf romans entre 1938 et 1978, et qui fait ses premiers pas dans Introducing the Toff. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il crée pour Traitor's Doom le personnage du Dr. Stanislaus Alexander Palfrey, un agent secret britannique, qui forme Z5, un groupe secret qui prête allégeance aux Alliés. Entre 1942 et 1979, pas moins de trente-quatre récits verront le jour.
Après la guerre, il décide de créer la Crime Writers' Association (CWA) de Grande-Bretagne. Après sa mort, l'association qui décerne annuellement son lot de Dagger, décidera de faire porter son nom à la CWA New Blood Dagger (qui récompense un premier roman policier) en hommage à son premier roman non publié. En 1962, il est récompensé de l'Edgar Award du meilleur roman par la Mystery Writers of America pour Gideon's Fire, un ouvrage écrit sous l'un de ses nombreux pseudonymes, J. J. Marric avant de recevoir en 1969 la distinction suprême, le Grand Master Award.
Entretemps, en 1964, la télévision s'empare de son personnage du Commander George Gideon avec Gideon's Way, une série de vingt-six épisodes produite en même temps qu'une autre série célèbre, The Saint - ce même Commander a déjà été porté à l'écran en 1958 par John Ford dans L'Inspecteur de service. Entre 1965 et 1966, elle s'approprie son personnage du Baron pour trente épisodes d'une série éponyme, première du genre a être produite intégralement en couleur. La BBC propose alors une série de feuilletons radiophoniques inspirés des romans mettant en scène Roger West, inspecteur principal de Scotland Yard.
Très engagé politiquement parlant, selon ses dires il organisait des meetings pour le parti Liberal à des coins de rue à l'âge de douze ans, sa renommée aide son parti à être second lors des élections de 1945 à Bornemouth. Arrivé troisième aux élections de 1950, il se désolidarise peu à peu de son parti, démissionnant lors de la crise de Suez. Même si par la suite, il semble se rapprocher à nouveau du parti Liberal, il fonde en 1966 le All Party Alliance, un groupe de pression visant à unifier les meilleurs éléments de chaque parti. Malgré des fonds limités, ses campagnes politiques montrent alors un homme engagé qui manœuvre très bien.
Il est membre de l'ordre de l'empire britannique (MBE) pour services rendus durant la Seconde Guerre mondiale.
Il s'éteint en 1973 avec plus de six cents romans à sa biographie écrits sous plus de vingt pseudonymes.


* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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