k-libre - auteur - Robert Wise

Malgré les apparences, il y avait dans ce monde des gens censés. Et tous ceux qui poussaient des cris d'orfraie en brandissant l'importance de la réinsertion et le droit à la seconde chance étaient des hypocrites, des abrutis ou un mélange des deux : elle n'en connaissait pas un qui ait pour voisin un ancien criminel.
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Robert Wise

MAJ dimanche 30 septembre 2012
© D. R.

Biographie Robert Wise


Naissance à Winchester le 10 septembre 1914.
Mort à Los Angeles le 14 septembre 2005.
C'est en 1933 que Robert Wise intègre les fameux studios cinématographiques de la RKO en qualité de... coursier. Difficile alors d'imaginer que l'homme va devenir l'un des réalisateurs les plus importants du cinéma. Coursier à la RKO signifie porteur de bobines entre salles de montage et de projection.
Et c'est tout naturellement vers le montage que Robert Wise se tourne avec un certain talent. De 1939 à 1943, de Quasimodo, de William Dierterlé à Bombardier, de Richard Wallace, il monte douze films dont Citizen Kane, d'Orson Wells.
C'est totalement par hasard qu'il réalise son premier film. Il remplace au pied levé Gunther von Fritsch lors du tournage de La Malédiction des hommes-chats avant d'enchaîner les films de série B. où il fait étalage de ses prouesses, se faisant remarquer surtout dans le domaine du fantastique. En 1963 avec La Maison du diable, il réalise sans aucun doute son meilleur film du genre.
Étonnement, ce ne sont pas les films qui surfent sur un fantastique mâtiné d'enquête policière, ni même les films noirs emprunts de durs à cuir qui vont lui apporter une renommée incontestable, mais des comédies musicales. Tour à tour, en 1961 et 1965, il réalise West Side Story et La Mélodie du bonheur. Il récolte alors des Oscars à la pelle. Le deuxième film, malgré deux fois moins d'Oscars que le premier, réussit à battre, en terme de fréquentation dans les salles, le très mythique Autant en emporte le vent.
Si par la suite ses réalisations seront peu nombreuses - 1966 est quand même l'année où il fait paraitre La Canonnière du Yang-Tse, très beau film de guerre avec Steve McQueen -, il tourne jusqu'en 2000, cinq ans avant sa mort (Tempête en été, seul téléfilm où il est crédité).
Mais tout au long de sa carrière, il aura pu prouver l'étalage de son talent, son éclectisme curieux (comment ne pas parler de Je veux vivre ! sorti en 1958, terrible réquisitoire contre la peine de mort ?) où fantastique côtoie catastrophe, amour, musique, noir, guerre... sur cinquante-sept ans d'une carrière couronnée par quatre Oscars personnels (Meilleur film, Meilleure réalisation) à chaque fois pour ses comédies musicales. Étrange mais terriblement dans l'esprit de Robert Wise !


Bibliographie*

Réalisateur :

Monteur :

Actualité

  • 28/08 Cinéma: Van Hamme & Robert Wise
  • 04/12 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm (bis)
  • 13/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir - acte II
  • 14/03 Musique: Films noirs à la Cité de la musique
  • 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
    L'Action Christine* est en mode estival. Les horaires sont allégés, les programmations se suivent et se ressemblent. À l'instar de la semaine dernière, les deux salles de la rue Christine nous offrent les mêmes thématiques que la dernière fois même si, l'on aurait envie de dire, le cycle "Film noir" a une forte tendance Samuel Fuller (ce qui ne nous déplait pas tant le réalisateur américain aux velléité indépendantistes a réalisé nombre de bons films - surtout que cette semaine, ce sont bel et bien les meilleurs qui sont présentés). En dehors de Samuel Fuller, peut-être le plus français des réalisateurs américains, vous retrouverez John Huston et Robert Wise. Mais, le cycle consacré à Raoul Walsh est plein de jolies surprises à commencer par cette Charge fantastique, qui revient sur le massacre des troupes de Custer face à Geronimo. Même si l'on reprocher au réalisateur de coller à la légende américaine et non à la réalité des faits. Réalité que l'année suivante, John Ford ne trahira pas (sauf qu'il changera le nom des protagonistes sans que cela puisse tromper le spectateur). Mais voici le programme. Enjoy!

    Festival 1 : Raoul Walsh
    "Mon principal objectif a toujours été de divertir. Beaucoup de metteurs en scène ont choisi de se dévouer à un thème particulier ou à un certain genre de films : par exemple, Alfred Hitchcock avec ses films à suspense qui sont à la fois excellents et d'une grande richesse, George Roy Hill avec ses comédies vigoureuses ou Francis Ford Coppola avec ses sagas violentes. Personnellement, toujours en quête de cette chose nébuleuse qui passionne les cinéphiles, j'ai touché à tous les genres de films possibles et imaginables, depuis Au service de la gloire sur la Première Guerre mondiale, jusqu'au Mexique où je suis monté à cheval avec Pancho Villa pour le tournage de Life of Villa, et plus tard à Londres pour tourner Capitaine sans peur. J'allais n'importe où faire n'importe quel film pourvu qu'il puisse plaire au plublic. Je n'étais jamais réticent pour aborder un travail auquel je croyais, quelle que soit sa difficulté et le but vers lequel il me conduirait. Je n'ai jamais recherché une source d'inspiration dans un genre précis. J'ai toujours cherché une histoire, quel que soit le thème ou l'origine, qui semble convaincante au niveau de son intensité dramatique. Après avoir fait le choix qui s'impose, j'essaye de donner à l'action un rythme suffisant pour satisfaire mon besoin de distraire. Il n'y a pas d'autre moment dans la réalisation d'un film qui soit plus essentiel pour le succès du metteur en scène que l'instant où il choisit le sujet. C'est pour lui l'instant de la conception."
    (Propos recueillis par le réalisateur Tay Garnett pour son ouvrage Un siècle de cinéma, éditions Hatier).

    Mercredi 25 juillet :
    Les Fantastiques années vingt (The Roaring Twenties), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 26 juillet :
    La Charge fantastique (They Died With Their Boots On), de Raoul Walsh (18 heures & 21 heures).
    Vendredi 27 juillet :
    Intrigue en Orient (Background to Danger), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 28 juillet :
    La Femme à abattre (The Enforcer), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 29 juillet :
    L'Enfer est à lui (White Heat), de Raoul Walsh (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 30 juillet :
    Manpower (Manpower), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 31 juillet :
    Gentleman Jim (Gentleman Jim), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival 2 : Le Film noir
    "Le film noir déborde le cadre policier. Il est l'expression d'une passion, d'une obsession, poussées à leur limite extrême, sur fond de conflits sociaux, politiques, psychologiques. C'est surtout le travail du réalisateur qui en fait un film noir. Les plus grands : Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Nicholas Ray, Jules Dassin, Joseph L. Mankiewicz, Michael Curtiz, etc., plongent le spectateur dans une ambiance intrigante ou angoissante, sachant, chacun dans son style, créer des images fortement expressives (par le cadre et l'éclairage) et une progression dramatique intense (par le rythme et la précision du montage). Du vrai et grand cinéma."

    Mercredi 25 juillet :
    In This Our Life (In This Our Life), de John Huston (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 26 juillet :
    Violence à Park Row (Park Row), de Samuel Fuller (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 27 juillet :
    The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 28 juillet :
    Shock Corridor (Shock Corridor), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 29 juillet :
    Le Port de la drogue (Pickop On South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 30 juillet :
    Né pour tuer (Born to Kill), de Robert Wise (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 31 juillet :
    La Septième victime (The Seventh Victim), de Mark Robson (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Né pour tuer |La Septième victime |Les Fantastiques années 20 |Samuel Fuller |Michael Curtiz |Mark Robson |Raoul Walsh

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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