k-libre - auteur - Anthony Mann

Personnellement, je ressemble un peu à une huître. Il y a des années de cela, en janvier 1933 pour être précis, un morceau de sable s'est introduit dans ma coquille et a commencé à m'agacer. Mais s'il y a une perle en moi, c'est sans doute une perle noire. Franchement, j'ai fait durant la guerre deux ou trois choses dont je ne suis pas fier. Rien d'inhabituel. C'est ça la guerre.
Philip Kerr - L'Offrande grecque
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Anthony Mann

MAJ dimanche 16 septembre 2012
© D. R.

Biographie Anthony Mann


Naissance à San Diego le 30 juin 1906.
Mort à Berlin le 29 avril 1967.
Né dans une famille d'origine autrichienne, Emil Anton Bundmann, qui se fera par la suite appeler Anthony Mann, débute dans le théâtre dès son adolescence. Acteur puis régisseur, il fonde à dix-huit ans une petite troupe, la Stock Compagny, où il côtoie James Stewart. En 1938, il supervise les essais d'acteur pour le cinéma avant de devenir assistant du réalisateur Preston Sturgess puis de devenir réalisateur lui-même en débutant par des films de série B. pour la RKO et Universal.
C'est ainsi qu'en 1945 il offre son premier rôle à Jane Greer dans Two O'clock Courage, comédie noire sur fond d'amnésie. Mais c'est avec le genre western qu'il s'impose et propose ses plus grands films avec des acteurs talentueux à l'instar de James Stewart, qu'il aura l'occasion de diriger de nombreuses fois. L'acteur est d'ailleurs dans Winchester '73 dès 1950 dans le premier western qu'il tourne. Suivront Les Affameurs (1952) et L'Homme de la plaine (1955).
Avec l'adaptation cinématographique d'Erskine Caldwell en 1958, Le Petit arpent du bon dieu, il offre à Robert Ryan un rôle en or sur fond de pauvreté du Sud, avec L'Homme de l'Ouest, la même année, il permet à Gary Cooper d'incarner un criminel repenti, puis en 1960, c'est Glenn Ford qui tient le premier rôle de La Ruée vers l'or.
Mais cette même année 1960 est aussi celle du premier échec. Il est dépossédé de la réalisation de la plus grande fresque historique hollywoodienne à casting... hollywoodien qu'il ait eu à diriger. Spartacus sera terminé par Stanley Kubrick, soit en raison de reliquats maccarthystes, soit en raison de désaccord avec Kirk Douglas, alors producteur. Un premier échec avant celui plus spectaculaire de La Chute de l'empire romain, en 1964.
Revenant à ce qui avait fait sa célébrité, Anthony Mann se lance en 1968 dans Maldonne pour un espion, film d'espionnage sur fond de guerre froide, qui sera terminé par Laurence Harvey suite à la mort d'Anthony Mann à Berlin...


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 11/09 Librairie: Bertrand Tavernier et la collection "L'Ouest le vrai" à Ombres blanches & à la Cinémathèque (Toulouse)
  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
    L'Action Christine* célèbre à sa manière (qui est l'une des plus belles) la parution de l'ouvrage À la porte du paradis, de Michael Henry Wilson, qui revient sur cent ans de cinéma en cinquante-huit cinéastes. L'auteur sera d'ailleurs deux fois présent cette semaine pour dévoiler deux des films qui font l'objet de ce festival particulier. Mais l'événement est ce focus sur le film de William A. Wellman, Les Forçats de la gloire, tourné en 1945 en compagnie d'hommes qui peu après allaient mourir sur le front. Le film a fait l'objet d'une jolie réédition en DVD collector avec livret de quatre-vingts pages chez Wild Side il y a deux ans. Samuel Fuller pensait que c'était le seul véritable film sur la Seconde Guerre mondiale, et en la matière, le réalisateur américain, qui a été des campagnes d'Afrique, de Sicile et de Normandie (qui plus est à Omaha Beach) savait de quoi il parlait. Un film rare à l'écran, et qu'il ne faudrait manquer sous aucun prétexte. Les autres films qui entrent dans le cadre du festival À la porte du paradis, sont bien plus classiques mais autant regardables et conseillés. Aussi, si vous avez du temps de libre pour de la culture qui n'est pas dégoulinante pour deux sous, n'hésitez surtout pas !

    Exclusivité : Les Forçats de la gloire, de William A. Wellman (1945)
    "Du désert tunisien aux faubourgs de Rome, William A. Wellman nous fait vivre la longue marche du correspondant de guerre Ernie Pyle au sein d'une compagnie d'infanterie. Pour celui qui fut le chantre des aviateurs, c'est l'occasion de témoigner pour les fantassins, ces mal-aimés toujours sacrifiés. En adoptant leur point de vue, 'celui du ver de terre', il capte la véracité et la sobriété des dépêches de Pyle. Comme lui, il va à l'essentiel et prend le lyrisme à rebours : l'émotion émane du minimalisme visuel comme du laconisme verbal. La seule gloire est de survivre ; il n'est d'autre dramaturgie que celle du crève-cœur. Wellman considérait Les Forçats de la gloire comme son meilleur film, mais se refusait à le revoir car Pyle et ses G.I. avaient péri peu après le tournage. Pour Samuel Fuller, orfèvre en la matière, c'était 'le seul film adulte et authentique' produit par Hollywood pendant la Seconde Guerre mondiale."

    Mercredi 30 avril :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 20 h 30 : séance présentée par Michael H. Wilson et suivie de la dédicace de son livre À la porte du paradis).
    Jeudi 1er mai :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 22 heures).
    Vendredi 2 mai :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 22 heures).
    Samedi 3 mai :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 22 heures).
    Dimanche 4 mai :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 22 heures).
    Lundi 5 mai :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 22 heures).
    Mardi 6 mai :
    Les Forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures & 22 heures).
    Festival : À la porte du paradis
    "Cent ans de cinéma américain en 58 cinéastes de D. W. Griffith à David Lynch, de Michael Henry Wilson.
    Pour accompagner la sortie du livre de Michael Henry Wilson, l'Action Christine vous propose un festival de films immanquables !
    'Avec À la porte du paradis, Michael Henry Wilson nous ramène à la révélation de Montag : derrière chaque œuvre, il y a un être humain. Il nous offre ainsi une fresque historique grandiose, celle qu'ont peinte les aspirations, les ambitions, les aventures de ces hommes. Parmi eux, Griffith, qui ne pouvait s'empêcher de faire de la femme le centre émotionnel de ses films... Frank Borzage, qui utilisait escaliers, échelles et sommets pour suggérer l'ascension spirituelle de ses amants sanctifiés... Anthony Mann, dont les images imposaient les paysages de l'Ouest dans leur beauté, mais aussi leur implacabilité... Robert Altman, qui explora une nouvelle approche du cinéma, le cinéma comme action painting... Le livre de Michael est un merveilleux portrait panoramique, peuplé de tous ces individus, de leurs rêves, de leur énergie créatrice, de leur geste artistique. Il en connait bien certains, ou les a connus de leur vivant, mais il les convie tous à participer à une immense conversation qui se poursuit sans fin, en images et sons, à travers les années et les décennies.' (Martin Scorcese)"

    Mercredi 30 avril :
    Haute pègres (Trouble in Paradise), de Ernst Lubitsch (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 1er mai :
    L'Appât (The Naked Spur), de Anthony Mann (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 2 mai :
    Vaudou (I Walked With a Zombie), de Jacques Tourneur (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures : séance présentée par Michael H. Wilson & 22 heures).
    Samedi 3 mai :
    Le Facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice), de Tay Garnett (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 4 mai :
    >L'Impératrice rouge (The Scarlett Empress), de Josef von Sternberg (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 5 mai :
    La Jolie fermière (Summer Stock), de Charles Walters (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 6 mai :
    L'Aurore (Sunrise), de Friedrich Wilhelm Murnau (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Haute pègre |William A. Wellman |Ernst Lubitsch |Jacques Tourneur |Samuel Fuller |Josef von Sternberg |Martin Scorcese

  • 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
  • 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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