k-libre - auteur - George Stevens

Dans une ville de la taille de Cambridge, avec une population de près de cent dix mille personnes, on pouvait s'attendre à ce que seize à dix-huit d'entre elles mettent fin à leurs jours. Vu sous cet angle, le fait que quatre ou cinq étudiants aient trouvé la mort ne semblait pas trop inquiétant.
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vendredi 29 mars

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George Stevens

MAJ samedi 18 août 2012
© D.R.

Biographie George Stevens


Naissance à Oakland le 18 décembre 1904.
Mort à Lancaster le 08 mars 1975.
Réalisateur américain récompensé de deux Oscars du Meilleur réalisateur pour Une place au soleil en 1951, un drame avec Montgomery Clift et Elizabeth Taylor, et surtout Géant en 1957, une saga épique avec là encore Elizabeth Taylor, cette fois au côté de James Dean. Mais il débute dans le cinéma en qualité de directeur de la photographie de films de Laurel et Hardy. S'il tourne de nombreux films légers avant la Seconde Guerre mondiale, l'horreur de l'Histoire le façonne à jamais. Car il est l'une des personnes à filmer en 1945 le camp de concentration de Dachau. La tragédie ne cessera de le hanter au point qu'il cachera les films au fin fond de son jardin. De retour aux États-Unis, il fonde une société de production, Liberty Film, avec William Wyler et Frank Capra. Mais elle ne fait qu'un temps. Il multiplie par la suite les films à petits et grands succès jusqu'à la fin des années 1950 (son dernier film, dans les faits, remonte à 1970, Las Vegas, un couple, mais jusqu'alors, il tournait un film par an contre deux la dernière décennie). Il s'éteint en 1975 d'une crise cardiaque.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 16/12 Cinéma: Tant qu'il y aura des hommes
  • 04/09 Cinéma: Restauration et burlesque à l'Action Christine
  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
    Séance de rattrapage à L'Action Christine avec trois grands westerns à l'affiche dont le très bon L'Homme des vallées perdues. Une programmation triple mais allégée qui s'accompagne du Charlatan, de Edmund Goulding avec Tyrone Power. Un film à découvrir. Pourquoi se gêner ?

    Exclusivité : Le Charlatan, de Edmund Goulding
    "C'est George Jessel, le célèbre acteur de music-hall devenu producteur, qui fait acheter à la Fox les droits de l'étrange roman de William Lindsay-Gresham dont chacun des chapitres tient son titre d'une des vingt-deux lames du Tarot. Et c'est Tyrone Power qui, pour renouveler son image, tient à en interpréter le rôle principal à la consternation de Jessel lui-même et du grand patron Zanuck. Power réclame Goulding comme metteur en scène, lequel vient de le diriger l'année précédente dans un rôle original du Fil du rasoir, d'après Somerset Maugham. Grand directeur d'actrices (Garbo, Bette Davis) Goulding était lui-même un excentrique et un marginal. (Il lui arriva d'exiger qu'un tournage se déroulât entièrement de nuit sous le prétexte que les acteurs donneraient là le meilleur d'eux-mêmes). Il avait un penchant secret pour les personnages curieux, que le déroulement inégal et souvent académique de sa carrière l'empêcha de développer à fond. Mais il put donner sa mesure dans ce Charlatan qui présente un 'méchant' pas commes les autres : il s'agit avant tout d'un être fasciné par la chute, la déchéance, et la sienne en particulier, qu'il juge inévitable. Il n'est pas si expert à tromper les autres et à exploiter leur crédulité, particulièrement sur le plan spirituel, que parce qu'il est lui-même, bien qu'il s'en défende, perméable à la superstition. On ne sait s'il croit en Dieu, mais il croit au Destin, à la Providence, à la Fatalité, et surtout à leur puissance destructrice. Power est remarquable dans ce rôle, comme d'ailleurs dans tant d'autres où il avait déjà démontré l'extraordinaire variété de ses dons, et notamment cette tendance à l'ambiguité (L'Incendie de Chicago). L'adaptation du roman par Jules Furthman est dense, concise, d'un rythme excellent, pleine d'ellipses stimulant l'attention du spectateur, même si certains épisodes ne sont pas dénués d'artifice (le mariage forcé de Stan avec Molly). Servie par la magnifique photo de Lee Garmes, la mise en scène mobile, inquiétante, glaciale de Goulding explore les bas-fonds du show-business américain. Elle fait du personnage de Power un homme dans la foule (nombreux plans où on le voit circuler parmi elle comme un renard guettant sa proie) puis le transforme en homme au-dessus de la foule, car il y a aussi chez cet être complexe, un dangereux sentiment de supériorité et de surpuissance qu'il avait d'ailleurs clairement décelé en lui-même (cf. la première séquence où il énumère les raisons qui lui font aimer les métiers de la foire). Si la toute fin (rencontre avec Molly) prend des allures de happy end un peu lénifiant, le dénouement dans son ensemble - Carlisle devenant le 'geek' qui le fascinait au début - n'a rien de moralisant et obéit à la logique fatale qui a dominé, durant tout le film, l'intrigue et le personnage."
    Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma, Robert Laffont.

    Mercredi 10 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 11 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 12 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 13 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 14 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 15 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 16 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Gould (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival : 3 westerns
    "El Dorado de Howard Hawks, Fureur apache de Robert Aldrich et L'Homme des vallées perdues de George Stevens. Séances de rattrapage pour voir ou revoir ces trois westerns immanquables ! "

    Mercredi 10 avril :
    El Dorado (El Dorado), de Howard Hawks (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 11 avril :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 12 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Samedi 13 avril :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 14 avril :
    El Dorado (El Dorado), de Howard Hawks (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 15 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 16 avril :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |L'Homme des vallées perdues |Fureur apache |Terreur apache |Robert Aldrich |Jack Schaefer |William Riley Burnett

  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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