k-libre - auteur - Masaki Kobayashi

Au Mexique, la décapitation est un des modes opératoires favoris des narcotrafiquants. C'est presque banal. Et dans ce genre d'affaire, pour que l'enquête avance, il faut que les flics y trouvent un intérêt. Policiers, magistrats, fonctionnaires : ici, tout s'achète. Le dogme est celui de l'immaculée corruption.
Philippe Thirault & Lionel Marty - Agence Interpol - 1 : Mexico la muerte
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Masaki Kobayashi

MAJ mercredi 13 juin 2012
© D. R.

Biographie Masaki Kobayashi


Naissance à Otaru le 14 février 1916.
Mort à Tokyo le 04 octobre 1996.
Des études d'art et de philosophie conduisent Masaki Kobayashi aux studios Shochiku où il officie dès 1941 en qualité d'assistant-réalisateur. Mais en décembre 1941, le Japon entre en guerre contre les États-Unis et leurs alliés. Mobilisé dès janvier 1942, Masaki Kobayashi débarque en Asie du Sud-Est avec l'uniforme de l'Armée impériale. Il est alors témoin des atrocités commises sur les populations. C'est ce témoignage qui sera le terreau d'une vaste fresque cinématographique de plus de neuf heures en 1959, La Condition de l'homme. Mais auparavant, il a réintégré les studio Shochiko et collaboré avec Keisuke Kinoshita à Carmen revient au pays (1951), premier film tourné en couleur sur l'île du Soleil levant. Réalisateur hors norme, il s'attaque à des films personnels qui sont autant de féroces critiques de la société japonaise à qui il reproche son archaïsme et ses traditions désuètes - Harakiri, en 1962, et Rébellion, en 1967 -, non sans s'autoriser un joli détour vers le fantastique avec Kwaïdan en 1964. Par la suite, la fortune est contre lui. Il ne réalise que quelques films incompris du public, tourne pour la télévision. Pourtant, il est reconnu à l'international. Le festival de Cannes l'honore du Prix spécial du jury en 1962 pour Harakiri, film de samouraï sur fond de vengeance, à l'esthétisme cinématographique impressionnant. Il meurt en 1996 d'un arrêt cardiaque.


* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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