k-libre - auteur - Maylis de Kerangal

Pouvez-vous nous donner votre réaction, s'il vous plait, pouvez-vous abandonner cette posture raide de dignité solennelle, pouvez-vous nous donner quelque chose de brut, à la manière de l'os répondant au couteau qui découpe la chair, quelque chose qu'on puisse montrer aux gens ?
Christopher Sorrentino - Transes
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Coup de coeur

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Maylis de Kerangal

MAJ jeudi 22 janvier 2009

Biographie Maylis de Kerangal


Maylis de Kerangal a été éditrice aux éditions du Baron perché puis chez Gallimard où elle s'est occupée, au côté de Pierre Marchand, des guides et du secteur jeunesse.
Son premier roman paraît chez Verticales en 2000 (Je marche sous un ciel de traîne). Après un nouveau roman et un recueil de nouvelles, toujours chez le même éditeur (Eaux troubles, une des nouvelles, a été adaptée au cinéma par Charlotte Erlih), et une collaboration à un ouvrage collectif paru chez Grasset (Le Sport par les gestes), Maylis de Kerangal revient en force avec Corniche Kennedy, un roman très remarqué.



Présence à un festival :

2012 : Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale

Bibliographie*

Romancier :

Actualité

  • 16/10 Édition: Parutions de la semaine - 16 octobre
  • 27/11 Prix littéraire: Première sélection 2015 du Prix du Roman des étudiants
  • 27/11 Prix littéraire: Les 20 meilleurs livres de 2014 selon Lire
  • 21/11 Prix littéraire: Les 25 livres de l'année 2014 du Point
  • 16/06 Prix littéraire: Conseils de l'été de l'Académie des Goncourt
  • 23/01 Prix littéraire: Le Roman des étudiants France Culture-Télérama 2014
  • 08/01 Exposition: Hopper vu par des romanciers
    Jusqu'au 28 janvier, le Grand Palais accueille une rétrospective consacrée à Edward Hopper (1882-1967), peintre et graveur, représentant de la scène américaine. Ses peintures s'intéressaient plus particulièrement au quotidien des classes moyennes, et ont donc capté tout ce qui peut encore aujourd'hui se retrouver dans le roman noir et social.
    L'Express ne s'y est pas trompé et a fait appel à six écrivains pour imaginer une nouvelle à partir d'un tableau. C'est ainsi que Frédéric Beigbeder, Alice Ferney, Marc Dugain, mais aussi Maylis de Kerangal, Dominique Sylvain et Marc Villard se sont prêtés à ce jeu si particulier.




    Nighthawks, d'Edward Hopper raconté par Marc Dugain
    "Nighthawks" : Parfois la solitude vous pousse vers les autres, même si ce n'est pas votre nature. Ma femme m'a quitté il y a un an au prétexte qu'elle s'ennuyait avec moi. Je le savais depuis le début de notre mariage, qu'elle s'ennuierait un jour avec moi. Cela a pris plus longtemps que je ne le pensais. Ce qui nous liait, il faut bien le dire, c'était notre fils. Maintenant qu'il est porté disparu dans le Pacifique, elle est partie. Ma femme n'était pas très intelligente.
    La suite sur le site de L'Express

    Room in New York, d'Edward Hopper raconté par Alice Ferney
    "Une chambre à New York" : Et voilà ! Il s'est installé ! Le journal, son cul dans le fauteuil, un sourire, et il lira les nouvelles pendant que je prépare son dîner, léger s'il te plaît. Quel ennui ! Quelle tristesse ! Pourquoi les hommes finissent-ils dans cette routine égoïste ? Dieu qu'ils sont insupportables avec leurs chemises blanches, leur gilet et leur cravate, et cet air important qu'ils promènent partout et qu'ils assoient encore le soir en face de leur femme ! Ils sont gonflés de leur importance : ils connaissent, ils commandent, ils font le marché, ils ont des clients, des fournisseurs, des secrétaires !
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    New York Office, d'Edward Hopper raconté par Frédéric Beigbeder
    "Quand les e-mails n'existaient pas" : Chère Madame, Vous ne me connaissez pas mais ne jetez pas tout de suite cette lettre à la poubelle, s'il vous plaît. Mon nom est Edward Hopper. Je suis peintre et je vous observe tous les soirs, quand vous triez le courrier au rez-de-chaussée, à l'angle de Madison et de la 53e Rue. Vous jaunissez à l'heure où les trottoirs s'allument. C'est à la fois ravissant et sinistre. Je m'installe sur le trottoir d'en face et j'essaie de me souvenir de chacun de vos gestes. Vos cheveux tiennent-ils naturellement ou utilisez-vous de la laque ?
    La suite sur le site de L'Express

    Hotel Room, d'Edward Hopper raconté par Maylis de Kerangal
    "Chambre d'hôtel" : Elle a poussé la porte avec ses valises, est entrée dans le noir, deux, trois pas, a posé ses bagages qui pesaient un âne mort, est retournée sur ses pas pour allumer l'interrupteur et a fermé la porte. Pivotant sur elle-même, elle a vu le lit, n'a vu que le lit, sur quoi elle a d'abord pensé s'étendre direct, tout habillée, ensuite d'un bras tendu contre le chambranle elle éteindrait la lumière et rideau, ce serait le sommeil -s'absenter de son existence pour quelques heures au moins-, mais quelque chose l'a retenue de basculer contre le drap si blanc...
    La suite sur le site de L'Express

    Chop Suey, d'Edward Hopper raconté par Marc Villard
    "Chop Suey" : Mabel contemplait la ville depuis le cinquième étage de son appartement du Dakota Building. La neige ne tarderait plus. Elle entendit derrière elle la voix de Tim vociférant au sujet de la maison du cap Cod, qu'il faudrait vendre, elle aussi. Elle se souviendrait du Black Tuesday 1929 comme du jour où Tim avait levé la main sur elle pour la première fois. L'ecchymose avait disparu mais la douleur persistait dans son ventre. Il hurla à la porte de la bibliothèque.
    La suite sur le site de L'Express

    Morning Sun, d'Edward Hopper raconté par Dominique Sylvain
    "Ciel élastique" : L'automne, rouge comme l'immeuble d'en face. Le soleil l'insulte. Dans une semaine, elle aura 55 ans. Le ciel est une mer élastique, elle, un siphon d'évier. Le bonheur a coulé, ne sont restés que les débris, les calcifications du passé. Depuis hier, elle n'a plus d'adresse. L'hôtel domine la ville, c'est ce qu'elle voulait. Prendre de la hauteur, saisir une bribe de sens, si possible, mais ça ne fonctionne pas. Le monde s'élargit. Tout s'éloigne, lenteur de big bang.
    La suite sur le site de L'Express

    Informations pratiques concernant l'exposition :
    Edward Hopper au Grand Palais
    Liens : Marc Villard |Dominique Sylvain

  • 16/07 Prix littéraire: Prix Campus des lecteurs 2012-2013
  • 28/06 Prix littéraire: Hervé Le Corre recalé au Boccace
  • 03/11 Prix littéraire: Prix Médicis 2010
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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