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Léo Malet
Biographie Léo Malet
Naissance à Montpellier le 07 mars 1909.
Mort à Châtillon-sous-Bagneux le 03 mars 1996.
Orphelin, Léo Malet est élevé par son grand-père maternel. À Montpellier, il travaille dès seize ans dans une banque tout en écrivant des articles pour L'Insurgé, un journal anarchiste lancé par André Colomer (à qui il rendra hommage dans les aventures de Nestor Burma). Son patron de banquier voit ses écrits d'un mauvais œil, et Léo Malet a envie de voir du pays. Il monte sur Paris. Vit de petits boulots. Apprend à tromper la Sécurité Sociale en s'infligeant des blessures superficielles. Devient chansonnier à La Vache enragée. Sa rencontre avec André Breton a qui il a entretemps envoyé quelques textes automatiques marque un tournant dans sa vie d'écrivain. Léo l'anarchiste, épouse la cause des Surréalistes. Il écrit des poèmes. Il sort d'ailleurs son premier recueil en 1936 tiré à trente exemplaires, Ne pas voir plus loin que le bout de son nez.
Il se marie en 1940 avec Paulette, sa femme de toujours (qui disparaitra après cinquante ans de mariage), celle avec qui il s'est chamaillé lors des premières rencontres. La Drôle de guerre l'envoie visiter un stalag du côté de Sandbostel. De retour à Paris, il croise la route de Louis Chavance, qui dirige alors une collection de romans policiers, et qui lui propose d'en écrire. Léo Malet cède à la mode des auteurs anglo-saxons, et signe quelques romans où se dessine déjà Nestor Burma sous les pseudonymes de Franck Harding et Léo Latimer. C'est avec 120, rue de la Gare, en 1943, que Léo Malet débute les aventures du fameux détective de choc Nestor Burma. En parallèle de cette série qui sera adapté en bande dessinée par Jacques Tardi d'abord puis Emmanuel Moynot, Léo Malet publie quelques romans noirs parmi lesquels la fameuse Trilogie noire.
Bibliographie*
Romancier :
- 1948 - La Vie est dégueulasse (Pocket "Best", janvier 2010)
- 1949 - Le Soleil n'est pas pour nous (Pocket "Best", janvier 2010)
- 1955 - Les Rats de Montsouris (Pocket, mars 2010)
- 1957 - Micmac moche au Boul'Mich (Pocket, mars 2010)
- 1969 - Sueur aux tripes (Pocket "Best", janvier 2010)
Avant-propos :
- 1948 - La Vie est dégueulasse (Pocket "Best", janvier 2010)
Document :
- 1984 - Ronde de nuit (Pathé, février 2010)
Scénario inspiré de son œuvre :
- 2013 - Boulevard... ossements (Casterman, mai 2013)
- 2015 - Micmac moche au Boul'Mich (Casterman, octobre 2015)
- 2018 - Les Loups de Belleville (French Pulp "Polar", janvier 2018)
- 2018 - Terminus Nord (French Pulp "Polar", avril 2018)
- 2019 - Piquette à la Roquette (French Pulp "Polar", septembre 2019)
Actualité
- 09/09 Colloque-conférence: Patrick Pécherot & "Nestor Burma, un privé surréaliste"
- 23/05 Édition: Parutions de la semaine - 23 mai
- 19/12 Blog: Vidéos polar
- 15/05 Librairie: Burma dédicace à La Hune
- 09/01 Commémoration: Tardi épingle la Légion d'honneur
- 20/04 Bibliothèque: Russie - le polar de la gare au Palais
- 17/02 Revue: Le Collectionneur chineur brasse du Fleuve noir
Le Collectionneur Chineur, un journal bimestriel dédié à tous les collectionneurs en tout genre, propose dans son numéro 97 en date du 4 février 2011, un dossier à l'iconographie très riche sur le Fleuve noir intitulé "Fleuve Noir : un flot de littérature populaire". Les chiffres sont là (100 collections, 1000 auteurs, 100000 titres, 1 milliard d'ouvrages) pour nous époustoufler, et ainsi comprendre que certains se passionnent pour des livres aux couvertures chatoyantes, au contenu pour tous les gouts et où de grands noms de littérature populaire sont passés, de Léo Malet à San-Antonio, de Paul Kenny à Georges-Jean Arnaud, de K. H. Scheer à Pierre Courcel pour tous les "mauvais genres" (anticipation, western, policier, fantasy...). Et le dossier de s'attarder sur les trois collections mythiques que sont "Spécial Police", "Anticipation" et "Espionnage", de nous rappeler les illustrateurs de couverture majeurs Michel Gourdon et René Brantonne - trois mille cinq cents couvertures pour le premier, ça laisse rêveur. Bien évidemment, le dossier évoque le cas San-Antonio, et nous pousse à aller arpenter les vide-greniers à la recherche de la perle rare. Car si pour la majorité des ouvrages, les prix oscillent entre 2 et 10 €, il s'en trouve qui en valent 200 et même un, le San-Antonio numéro 11, le seul, le vrai, l'original de 1950, qui dépasse le millier d'euros... La chasse est ouverte !
Liens : San-Antonio |Georges-Jean Arnaud - 02/11 Festival: Jazz & polar à Aix-en-Provence (13)
- 05/10 Festival: Reims au noir (2)
- 12/03 Édition: Parutions de la semaine - 12 mars
- 04/03 Bibliothèque: À propos de Léo Malet
- 28/08 Édition: Les BD de la semaine