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Maxime Alberti songe à ceux, poings liés et regards rivés au sol, qui attendent leur jugement. L'un après l'autre, face au tribunal du peuple, ils manieront le mensonge et l'excuse. L'un après l'autre, ils se revêtiront de l'habit du sous-fifre, du subalterne, du pauvre type qui n'a fait qu'obéir aux ordres. L'un après l'autre, ils écouteront les sentences, verront leurs pauvres existences basculer une bonne fois pour toutes. Avant midi, on entendra claquer les salves des pelotons de volontaires tandis qu'à l'ombre des caves, ceux qui ont su sauver leur peau goûteront leurs premières heures d'indignité nationale.
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Coup de coeurBleus, blancs, rougesParis, fin des années 1970. Les années Giscard, le disco, une certaine idée d'un pays figé et conserv... ... En savoir plus |