k-libre - auteur - Laure Manceau

J'ai pensé aux huit ans écoulés, aux nuits sans sommeil, aux terreurs sans commencement et sans fin ; j'ai pensé à Edwina parce que, de toute façon, je pense à elle sans arrêt ; j'ai pensé que la justice immanente était un concept mystérieux, qu'elle ne se vend pas, ne s'achète pas, mais parfois on aimerait que la grande roue cosmique s'arrête au bon endroit - faute de quoi il faut l'aider un peu. Je suis né à Cataract City, et on sait ce que c'est, la vengeance, ici. On paie ce qu'on doit, sinon on vous le fait payer.
Craig Davidson - Cataract City
Couverture du livre coup de coeur

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Laure Manceau

MAJ vendredi 20 avril 2012
© D. R.

Biographie Laure Manceau


Naissance à Saint-Jean-d'Angély le 23 avril 1978.
Laure Manceau a poussé son premier cri un lendemain de concours de l'Eurovision (selon la mythologie familiale, le travail se serait déclenché au générique de fin). Si elle a chanté juste très tôt, s'époumonant entre autres sur Léo Ferré et Graeme Allwright dès l'âge de deux ans, c'est, avec le temps, la lecture qui l'emportera sur la chanson.
À douze ans, au collège, prise de conscience : Scott Fitzgerald n'a pas écrit Gatsby le magnifique directement en français. Non. Derrière le texte français se cache un traducteur (Jacques Tournier en l'occurrence). Elle ne le sait pas encore, mais l'affaire est pliée. Séjour d'un an aux États-Unis juste avant la majorité, fac d'anglais à Poitiers, puis l'Institut Charles V à Paris — et ses excellents formateurs. Une fois le DESS de traduction littéraire professionnelle en poche, stage chez Belfond, où elle travaille ensuite un an, en tant qu'assistante éditoriale.
À partir de là, ça y est, elle traduit. De tout, avec bonheur. De la chick lit au début, puis des romans jeunesse, des essais (politique, histoire de l'art, sociologie), des catalogues d'exposition. Maintenant, surtout de la littérature dite générale. Ses incursions dans le thriller incluent Sans issue (Lisa Unger, Belfond, Coll. "Nuits noires"), Ma fille, qui es-tu ? (Margaret Leroy, Payot "Suspense"), Visions (Kim Harrington, Le Seuil jeunesse). Côté roman noir, elle a traduit Nathan Singer : Prière pour Dawn (très noir pour le coup) et Mississippi Blues, les deux chez Moisson rouge.
Ce qu'elle aime dans la traduction, c'est ce que l'acte permet : l'accessibilité d'un texte, d'une pensée, à ceux qui ne lisent pas la langue de l'auteur. Et puis aussi la navigation à vue, dans le presque mais toujours au plus près. Mais surtout, surtout, c'est le rush de la trouvaille après s'être arraché les cheveux des heures sur un tout petit mot.


Bibliographie*

Traducteur :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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